Le projet New Generation Toxicology in vitro est né
L’Intelligence Artificielle nous offre de plus en plus de possibilités d’optimiser notre monde. MyDataModels, spécialiste de l’analyse prédictive basée sur la small data, s’associe à ImmunoSearch, leader en recherche de toxicologie des molécules pour les produits cosmétiques et parfums pour faire avancer l’utilisation des test in vitro sur des tissus vivants.
Un consortium
Le consortium réunit également le CNRS et Université Côte d’Azur au travers de leurs laboratoires communs : l’Institut de Pharmacologie Moléculaire et Cellulaire – IPMC, le Laboratoire Informatique Signaux et Système de Sophia Antipolis – I3S et l’Institut de Chimie de Nice.
Annoncé officiellement lors du World Artificial Intelligence Cannes Festival, le projet a pour ambition de créer un leader international dans le domaine de la toxicologie réglementaire, réunissant Technologies, Industries et Academies travaillant dans le domaine de la santé et ainsi capitaliser sur les développement et les savoirs-faire des parties présentes
Afin de pérenniser ces développements et l’avance à la fois technologique et réglementaire, le consortium a pour ambition de créer une filière de toxicologie génomique incorporant les derniers résultats des technologies de séquençage sur cellules uniques couplés à une intelligence artificielle (IA). Ces essais pourraient conduire à développer un leader mondial et soutenir notamment les avancées de la filière cosmétique/parfum française.
Pourquoi : Vers la fin des tests scientifiques sur les animaux ?
Traditionnellement en Europe, les études toxicologiques étaient conduites sur des animaux .
Outre le fait que ces tests soient devenus éthiquement insupportables, ils peuvent coûter jusqu’à plusieurs centaines de milliers d’euros et durer des années.
Pire, ils sont mécaniquement dans l’impossibilité de couvrir le gigantesque spectre des combinaisons d’ingrédients utilisés quotidiennement par l’industrie, dans la fabrication des cosmétiques et des parfums.
Avec NewGenToXiV, l’IA va permettre de prédire la toxicité de certains mélanges qui seront ensuite expérimentés sur des peaux de synthèse.
En plus de remplacer les tests effectués jusqu’à alors sur les animaux, l’ambition est de détecter et prévenir la carcinogénèse de ces produits. C’est à dire l’apparition de cancers, particulièrement ceux du poumon et du foie grâce à l’expertise reconnue des partenaires académiques intégrés au projet.
Comment : Vers plus de rapidité, de fiabilité, de gains de temps de travail et d’analyse, optimisation de coûts, avancée scientifique pour la recherche sur le cancer.
L’intelligence artificielle, (IA) va permettre l’analyse plus rapide et plus fiable des données présentes, connues et / ou intégrer d’autres données , facteurs encore inconnus à ce jour. Un gain de temps, un cout moindre, un résultat plus pertinent donc. Le côté prédictif que produit l’IA est à prendre en compte également.
Une avancée non négligeable dans l’évolution envisagée pour la fin des tests réalisés sur les animaux et un progrès énorme dans la recherche en prévention contre les cancers.